•  "Le séquestré porte seul ses chaînes, il ne connaît nul camarade de cellule pour partager sa terreur, nul geôlier à maudire, nul rongeur à détruire.", Inès 

     

     

     "Rapidement, tous les villageois périrent, emmurés dans la folie, enfermés dans une prison mentale de laquelle nul ne put s’échapper. Quand le cachot fait partie intégrante de soi chacun devient son propre ennemi." Extrait de la malédiction du lac Tassou ou ses conséquences générationnelles, par Laurène Lumiet

     

    « Ce matin encore je l’ai vue. Et puis comme toujours, j’ai eu l’impression de m’enfoncer dans le lac. Pourtant, il n’y avait point d’eau dans la chapelle.  »,  Journal du père Martin, la veille de sa mort. 

     

    « En passant devant les restes du bûcher, pendant quelques instants je me suis imaginé à sa place, forcé à monter les marches, suffoquant sous les flammes brûlant ma peau. Mélisandre, la sorcière. Je me suis réjoui de sa mort. Et si elle avait vu des choses elle-aussi? »,   

    Extrait du journal de Jeannot, Confidences de Gaspard

     

     

    « Bientôt,  les ruelles furent recouvertes de sang  et de cadavres abandonnés. Presque tous atteints, les villageois ne prenaient même plus la peine d’enterrer les corps et n’avaient  d’ailleurs plus conscience  de ce qui se passait autour d‘eux car bien souvent, ils confondaient  réalité et hallucination. », Inès 

     

     

              Une goutte de sang s'écrasant sur le lac

       Cette voix qui prononçait lentement les trois syllabes de son prénom

               La voix de la mer, la voix de sa mère,

                Celle que bientôt elle allait rejoindre.

     

     Telles furent ses dernières pensées avant de fermer les yeux sur ce monde à jamais. 

         Ce monde qui l'avait détestée, humiliée, oubliée, c'était sans regrêt qu'elle le quittait

            

                       Son dernier souffle. Son tour. 

     

     

         Et si on lui avait offert une seconde chance?

    Une seconde chance pour comprendre ce qui l'avait motivée,

         Ce qui des siècles durant les avait toutes motivées.

     

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    Le Lac


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  •               Bienvenue dans la légende du lac Tassou. 

    Laissez votre raison se perdre dans les sinistres ruelles  

     Plongez dans les eaux sombres à vos risques et périls...

    Mais gardez une chose en tête: le silence est à la fois votre meilleure arme et votre pire ennemi. 

    « Il se passe des choses étranges ici depuis la nuit des temps, ce n’est pas un sccop. Si vous voulez un conseil, rentrez chez vous. Ne parlez à personne de cette histoire. Oubliez votre article. Fermez vos caméras.

     -Sinon quoi ?

    -Dans le meilleur des cas, il y aura deux noms de plus sur la liste des patients  ce soir.

    -Et dans le pire ?

    -Le lac est profond, plein de vase. Les corps sont difficiles à retrouver. », dictaphone de Pierre, journaliste disparu


     

    "Le Lac" commence en 2008 sous forme d'une "histoire  sims ". Des longues études, des sims récalcitrants, des majs de plus en plus espacées et j'ai fini par laisser les eaux perturbées à leurs fantômes. Quelques années plus tard, je suis bien décidée à revenir sur cette première version et à y mettre un mot fin, mais mon but n’étant  plus de me servir des sims trop preneurs de temps et de place, je vous épargnerai ici les trop nombreuses illustrations.  Je réintégrerai toutefois quelques anciennes images en débuts de chapitres par exemple.

     

    Vous pouvez retrouver la première version (inachevée) : ici

    Ma première histoire « sims »(maintenant terminée) : ici


     Remarques: 

     *Pour mes éventuels anciens lecteurs, il y aura de nombreux remaniements, notamment en ce qui concerne les passages en hôpital psychiatrique (qui sera plus réaliste), la légende et certains personnages. C’est bien le but d’une réécriture...

    * « Le Lac » est  tiré entièrement de mon imagination (farfelue je l’admets) et ne s’inspire (volontairement du moins) d’aucun autres textes, légendes, lieux ou personnages connus.

    * Le but de cette fiction n’est pas non plus de créer un documentaire de psychiatrie, les maladies mentales s’inspirent bien sûr de la réalité, mais les symptômes restent, pour beaucoup fictifs. 

     *Des  passages sombres et détails sordides risquent d’heurter la sensibilité des plus jeunes lecteurs. (Et même des autres…) vous êtes prévenus.

    *J’accepte toute critique à partir du moment où elle est constructive.

    *Pour ce qui est de l'orthographe, je fais mon possible, mais il se peut que des fautes  se glissent à travers les lignes.

    *Enfin, la première version inachevée l’était déjà, cette fiction sera longue. 

    En espérant néanmoins qu’il y ait assez de suspense pour vous intéresser jusqu’au bout,

    je vous souhaite une bonne lecture ! 

     

      Théralène


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  • Vous pouvez poser vos questions sur cet article

    « Je ne peux quand même pas lui raconter ce que j’ai vu au lac, je ne peux pas  lui dire qu’à la cave, j’ai cru à une nouvelle vision! Comment lui expliquer qu’on ne fait plus la différence entre un fantôme et un vrai cadavre ? C’est un psy en plus, il va me conduire direct à l’hosto! J'étais sencé tourner dans un film, pas me faire enfermer... », Simon

      



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  • Mes lectures: 

    Dans les bras de l'enfer

    Fatale attirance 

     

    Une histoire à faire connaitre? 

     

    Utilisez cet article. 

     

    « Tout ce que je peux te dire, c’est que malgré la faible population du coin, l’EPSM du lac, un grand hôpital psychiatrique qui remplace l’ancien asile ne désemplit pas. On a constaté aussi que les cas  de psychoses sont nombreux et que le taux de suicide est nettement plus  élevé qu’ailleurs…Des scientifiques ont   fait des études il y a quelques années pour essayer de comprendre, avec  toutes sortes de comparaisons sur les conditions de vie ici par rapport au reste de  la région, sans jamais trouver la moindre cause rationnelle à  ces différences de pourcentages. », Inès


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  • Chapitres

    « Les nouvelles vont vite on dirait ! Ça fait tout juste une heure ! En vérité, on ne sait pas ce qui se passe nous-mêmes… On ne comprend pas, c’est du jamais-vu. De là à dire que c’est contagieux, ça m’étonnerait, même si elles partagent  la même chambre. »  Agathe, nouvelle  interne en psychiatrie institut du lac

     

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